jeudi 5 septembre 2013

Le yoga : Les différents types de respiration de yoga

La respiration abdominale

C’est de cette façon que respirent la majorité des hommes. Le diaphragme s’abaisse au moment de l’inspiration, l’abdomen se gonfle. C’est la façon la moins mauvaise de respirer. La base des poumons se remplit d’air, l’abaissement rythmique du diaphragme provoque un massage doux et constant de tout le contenu abdominal et favorise le bon fonctionnement des organes.

La respiration costale
S’effectue en écartant les côtes, en dilatant la cage thoracique comme un soufflet. Cette respiration emplit les poumons dans leur partie moyenne. Elle fait pénétrer moins d’air que la respiration abdominale, tout en requérant plus d’un effort C’est la respiration « athlétique. Combinée avec la respiration abdominale, elle entraîne une ventilation satisfaisante des poumons.

La respiration  claviculaire
L’air s’introduit en soulevant les clavicules. La partie supérieure des poumons seule reçoit alors un apport d’air frais. C’est la moins bonne façon de respirer : elle est souvent l’apanage des femmes.

La respiration complète
La respiration yogique complète, englobe les trois modes de respiration qu’elle intègre en un seul mouvement ample et rythmé.
L’apprentissage se fait le mieux en position couchée sur le dos elle peut donc se pratiquer au lit, éventuellement. Voici, brièvement décrites, les diverses phases.
1) Videz les poumons à fond.
2) Abaissez lentement le diaphragme et laissez entrer l’air dans les poumons. Quand l’abdomen sera gonflé et que le bas des poumons aura été empli d’air...
3) ... écartez les côtes, sans forcer cependant, puis 4) ... achevez d’emplir les poumons en soulevant les clavicules.

Durant toute l’inspiration l’air doit entrer progressivement, sans saccades, en flux continu. Vous ne devez faire aucun bruit en respirant. Il est essentiel de respirer silencieusement (1).
TRÈS IMPORTANT: votre esprit doit être concentré entièrement sur l’acte respiratoire.
Quand vous avez empli les poumons complètement, expirez dans l’ordre de l’inspiration, toujours lentement, sans saccades ni effort. Bien rentrer l’abdomen à la fin de l’expiration. Recommencer ensuite à inspirer de la même façon. Vous pouvez prolonger cet exercice autant que vous le désirez. Il ne doit provoquer ni gêne, ni fatigue. Vous pouvez le pratiquer à tout moment: chaque fois que vous y pensez, au travail, en marchant, en toute occasion, respirez consciemment et aussi complètement que possible. Peu à peu, vous acquerrez l’habitude de la respiration complète et votre façon de respirer s’améliorera au fur et à mesure de vos progrès. Mais Il est indispensable de réserver chaque jour un moment fixe à votre choix (le matin au réveil est très favorable ainsi que le soir avant de vous endormir) pour pratiquer pendant quelques minutes.
Quand vous vous sentirez fatigué, déprimé, découragé, faites quelques respirations complètes: votre fatigue disparaîtra comme par enchantement, votre mental s’en ressentira et vous vous remettrez au travail avec un entrain renouvelé.
Tout comme l’expiration, l’inspiration doit être silencieuse, lente, continue et aisée. Ne vous gonflez pas comme un ballon de football ou comme un pneu. Respirez è l’aise, ne forcez jamais. Souvenez-vous que la respiration Idéale est
PROFONDE, LENTE, SILENCIEUSE, AISEE.
Chez les sédentaires, il se produit des accumulations de sang ou congestions dans l’un ou l’autre organe. Le « torrent* circulatoire ralenti entraîne une usure et un vieillissement prématurés de l’organisme. La respiration complète empêche que dans nos organes le courant sanguin ne se ralentisse au point de former des stagnations et de ic torrent » ne devienne un c marécage ».
L’effet de succion, d’aspiration, provoqué par la respiration profonde constitue une des plus importantes corrélations entre la respiration profonde et la circulation. Un exemple, cité par le Dr Pritsche, éclaire ce mécanisme.
La grosse veine qui déverse dans le coeur d’une façon ininterrompue le sang en provenance du foie, est régulièrement vidée par la succion que le poumon exerce sur elle en respirant. Si le sang veineux hépatique ne s’écoule pas librement, le foie gonfle et se congestionne avec des répercussions fâcheuses sur la circulation du sang en provenance du tube digestif d’où il s’ensuit une digestion perturbée.
La respiration profonde et lente dissipe presque Instantanément c€ t état congestif du foie, car le poumon aspire littéralement l’excès de sang accumulé dans le foie, qui se déverse dans le coeur droit. D’ailleurs, les mouvements dii diaphragme et de la cage thoracique exercent une influence accélératrice sur la circulation veineuse dans l’organisme tout entier.
En inspirant, vous n’aspirez pas seulement de l’air dans les poumons, vous pompez aussi du SANG dans les tissus de tout le corps. C’est au moment où le poumon contient le plus d’air qu’il renferme aussi le plus de sang, selon les recherches de P. liéger.
Lorsque, dans la première phase de la respiration, le diaphragme s’abaisse et s’aplatit, la veine cave Inférieure propulse son sang vers le coeur car ses parois sont tendues. La rate retire aussi des effets bénéfiques de la respiration profonde.
Ainsi la respiration profonde et lente est un puissant moteur circulatoire. Le coeur est la pompe foulante qui propulse le sang dans le réseau artériel, tandis que les poumons font office de pompe aspirante sur la circulation veineuse.